On peut utiliser des tirets (hyphens), mais pas de barres (slashes) car elles peuvent être confondues avec des caractères alphanumériques.
Les groupements doivent suivre les conventions d'usage habituelles.
Quand les informations affichées sont d'un intérêt potentiel de longue durée, il devrait y avoir un moyen facile de demander une impression, avec les contraintes de sécurité habituelles.
L'utilisateur ne devrait pas avoir à dépendre de sa mémoire ou à prendre des notes.
Le contenu d'un écran ne devrait pas changer à la suite d'une requête d'impression.
Une organisation consistante des diverses caractéristiques d'affichage doit être adoptée sous forme de standard, autant que possible pour tous les écrans (e.g., un endroit pour les titres d'écran, un autre pour les sorties, un autre pour les options de commande, les instructions, les messages d'erreur, etc.).
Quand il y a trop de données, celles-ci doivent être automatiquement divisées en pages d'écran séparées, chaque page avec un label approprié afin d'identifier ses rapports avec les autres pages. De plus, un moyen aisé de commande doit être fourni pour passer facilement d'une page à l'autre.
Des moyens doivent être adoptés afin de rendre les formats d'écrans aisément perceptibles par l'utilisateur (e.g., différents champs d'affichage ou fenêtres, utilisation d'espaces, etc.) afin de bien distinguer entre les catégories d'affichage.
Idéalement, chaque affichage doit fournir à l'utilisateur toute l'information nécessaire au point particulier de la transaction (par exemple, le titre doit être régénéré quand l'utilisateur passe d'un écran à un autre).
Chaque affichage doit présenter seulement l'information essentielle pour la tâche, sans informations inutiles. A mesure que le nombre d'informations sur écran augmente, le temps nécessaire à la prise d'information augmente aussi. Il est déconseillé d'utiliser plus de 90% des caractères disponibles sur un écran.
Pour des dialogues simples, chaque ligne d'affichage doit présenter un seul item à la fois (sauf pour remplissage de formes).
L'utilisateur doit pouvoir retirer les items qui ne lui sont pas utiles.
De bons labels permettent une identification rapide et peuvent aider l'utilisateur à parcourir plus vite l'écran, à la recherche d'items qui l'intéressent, ou pour aider à s'assurer qu'un item est entré dans le champ adéquat.
Des labels peuvent être utilisés pour identifier un seul item, un groupe d'items, ou tout un écran. Par exemple:
Certaines règles de position et de typographie doivent être respectées. Par exemple:
Nombre de recommandations présentées précédemment à propos du codage et de la dénomination, s'appliquent aussi au labeling, bien que, contrairement aux précautions observées pour la conception de codes, il ne soit pas nécessaire de former des labels à partir d'un vocabulaire réduit. Il vaut mieux développer des labels en utilisant tous les types de caractères (alphabétiques, numériques, ou symboliques) qui ont une signification pour l'utilisateur. Cependant, il est convenu de ne pas établir de labels trop longs (jusqu' à 8 caractères) afin de réduire la densité des écrans.
Bien évidemment, comme pour les commandes, les labels doivent être clairs et uniques: même de légères ressemblances entre labels augmentent la confusion.
Si un label est un code, alors ce code doit être signifiant pour l'utilisateur. Quand il y a un doute quant à la familiarité d'un code, il vaut mieux ne pas l'utiliser et en tester un autre.
Les labels doivent aussi suivre les règles de cohérence: les labels doivent être distincts les uns des autres. Une construction grammaticale constante doit être utilisée (il ne faut pas un mot à un endroit et une phrases courtes ailleurs).
Au sein d'un même écran, les labels doivent être mis en valeur, soulignés, distincts en position et en format pour aider à distinguer les informations affichées des autres types d'affichage (e.g., messages d'erreurs, prompts, etc.). Un formatage consistant et un alignement des labels permettent aussi de minimiser le temps de recherche.
D'un écran à un autre, l'ordre et la disposition spatiale doivent être consistants, y compris le format interne détaillé pour les champs fréquemment utilisés.
Pour des raisons de flexibilité, avec les écrans souvent utilisés, on peut laisser l'utilisateur définir lui-même ses identificateurs d'écran. Bien que positionner ces identificateurs dans le coin en haut, à gauche de l'écran, on peut aussi permettre à l'utilisateur de définir lui-même ce positionnement. Cette identification d'écran doit être assez courte (3 à 5 caractères) et suffisamment signifiante pour être facilement rappelée.
Pour les mêmes raisons de flexibilité, une option devrait permettre de souligner les labels, par exemple, en augmentant leur intensité lumineuse pour de nouveaux utilisateurs, et en diminuant l'intensité des labels pour des expérimentés.
Le groupement séquentiel est basé sur le principe d'afficher les items dans l'ordre selon lequel ils sont transmis ou reçus. Par exemple, si une tâche requiert l'entrée de données dans un certain ordre, alors l'écran doit être conçu afin de permettre l'entrée de ces données dans le même ordre. Pour les sorties, ce principe signifie que les items affichés le seront dans leur ordre d'utilisation. La première information nécessaire doit être affichée en haut de l'écran, la deuxième en dessous, etc. Ce principe s'applique non seulement aux séquences d'items, mais aussi aux groupes d'items. Un exemple serait un processus dans lequel l'utilisateur doit vérifier toutes les données historiques avant de passer à d'autres sections d'écran. Les données historiques doivent non seulement être groupées ensemble, mais affichées de façon prégnante en haut de l'écran. L'ordre naturel des données est aussi une autre base pour le groupement séquentiel. Toutes choses égales par ailleurs, certaines séquences semblent plus naturelles que d'autres. Par exemple, les prénoms précèdent généralement les noms de famille, et les nombres sont habituellement placés en ordre croissant. La mise en oeuvre de regroupements séquentiels requiert évidemment une bonne connaissance des procédures de la tâche et une bonne formalisation des étapes de la tâche.
Le groupement selon la fréquence est basé sur le principe que les items qui sont le plus fréquemment utilisés doivent être regroupés. Si un écran était conçu uniquement selon ce critère, cela conduirait en fait à un ordre des items selon leur fréquence décroissante. Les items les plus utilisés seraient en haut de l'écran et les moins utilisés en bas. Une fois que les items sont regroupés de façon séquentielle, on peut ainsi placer les items utilisés le plus fréquemment en tête de chaque groupe. Dans le cas de groupements par fréquence, il est nécessaire de disposer d'une simulation ou d'une description précise des opérations de la tâche afin d'obtenir la fréquence relative des items.
Le groupement fonctionnel est une autre possibilité, qui consiste à grouper tous les items qui correspondent à un type particulier d'activité.
Par ailleurs, le groupement par importance peut être utilisé. Si certains items sont critiques, ils doivent être placés en premier ou à un endroit où ils ne pourront être négligés.
De façon générale, le codage, la dénomination, les titres, les groupements, la longueur des champs, etc., doivent être standardisés. Dans cet objectif, il est utile de constituer une grille d'analyse des divers éléments de l'interface selon les règles mentionnées afin de s'assurer de leur cohérence.
Le texte devrait être justifié à gauche, en laissant les marges de droite non justifiées. Excepté quand la justification à droite peut se faire par espacement variable, il faut maintenir un espacement proportionnel constant au sein des mots, et un espacement constant entre les mots.
Les mots doivent être affichés intégralement, avec une coupure de mots minimale.
Les paragraphes doivent être séparés par au moins une ligne blanche. Toutes les recommandations habituelles concernant la clarté des textes écrits s'appliquent ici aussi.
Si des informations doivent être mémorisées, il faut mettre les plus difficiles à mémoriser au début, les plus faciles au milieu et celles qui doivent être rappelées pour la transaction immédiatement suivante à la fin.
Les colonnes de données numériques doivent être justifiées à droite ou justifiées en fonction d'un point décimal fixe.
Excepté pour les listes courtes de 4 à 5 items, afin de compacter le format d'affichage, et si cela est fait de manière consistante, les listes alphabétiques doivent être alignées verticalement et justifiées à gauche afin de permettre un balayage visuel rapide.
L'indentation peut être utilisée pour souligner des éléments subordonnés dans les listes hiérarchiques.
Les listes de données doivent être organisées dans un ordre reconnaissable afin de faciliter le balayage visuel et l'assimilation.
Quand des données listées sont identifiées par des nombres ou des lettres, le format de telles listes doit être distinct des listes d'options de menus. Avec des nombres, les labels doivent commencer par 1, pas par 0. Pour la numérotation hiérarchique, des nombres complets doivent être utilisés, sans omettre les éléments redondants.
Dans les tables denses comportant beaucoup de lignes, une ligne blanche (ou autre caractéristique visuelle distinctive) doit être insérée toutes les 5 lignes comme aide au balayage visuel horizontal.
Quand il y a plus d'une colonne, les colonnes doivent être séparées par au moins 3 ou 4 espaces si elles sont justifiées à droite, et au moins 5 espaces autrement. L'espacement des colonnes doit être consistant d'un écran à l'autre.
Quand des tables sont utilisées pour des objectifs de référencement, comme pour un index, les éléments indexés doivent être affichés dans la colonne de gauche. Les éléments les plus pertinents pour la réponse de l'utilisateur dans la colonne adjacente suivante, et les éléments associés, mais moins pertinents, plus loin à droite.
Les formats d'affichage doivent être changés seulement pour distinguer entre des sous-tâches ou des types d'activité.
Le corps de l'écran, quand il est utilisé pour l'affichage de données, doit être formaté afin de présenter les informations de façon cohérente, sans de nombreuses partitions de type fenêtre.
Chaque écran doit contenir un titre décrivant brièvement son contenu. Ce titre doit être séparé d'une ligne du corps de l'écran.
Les dernières lignes de l'écran doivent être réservées pour les messages de statut et d'erreur, les prompts, et pour l'entrée de commandes.
Quand les données dépassent la capacité d'un seul écran, l'utilisateur devrait avoir un moyen facile de se déplacer en avant et en arrière parmi les divers écrans, par défilement de type "paging" ou "scrolling".
Quand il y a plusieurs pages d'écran, chaque page d'écran doit comporter (e.g., en haut à droite) un identificateur numérique (sans zéro de début) ainsi que le nombre total de pages d'écran.
Le "paging/scrolling" est acceptable quand l'utilisateur recherche des éléments spécifiques, et pas quand il doit discerner une relation parmi divers ensembles de données.
Quand une liste d'éléments numérotés excède une page d'écran et qu'il faut utiliser du paging/scrolling pour continuer, les items doivent être numérotés de façon continue en relation avec le premier item du premier affichage.
Pour les écrans de tables, les têtes de colonnes et de lignes doivent être préservées dans chaque portion de l'écran affiché.
Quand des listes ou des tables de longueur variable excèdent la capacité d'un seul écran, leur continuation ou leur fin doit être explicitement indiquée sur l'écran (e.g., continue sur page suivante, fin de liste), excepté pour les listes courtes dont la fin est évidente.
Une orientation consistante doit être utilisée selon que les données sont représentées comme se déplaçant derrière une fenêtre d'affichage fixe (scrolling) ou bien que la fenêtre d'affichage est représentée comme se déplaçant au-dessus d'un ensemble fixé de données (windowing).
L'utilisateur peut s'adapter à l'un ou l'autre de ces concepts, s'il est maintenu de façon consistante. Cependant, le windowing semble plus naturel pour des sujets inexpérimentés, causant moins d'erreurs.
Dans les applications ou le curseur est déplaçé de façon libre au sein d'une page de données affichées, le windowing doit être sélectionné plutôt que le scrolling comme base conceptuelle du mouvement de l'écran.
Quand une orientation de windowing ou scrolling est maintenue de façon consistante, la dénomination des fonctions de scrolling doit se référer à la page affichée (ou à la fenêtre) et pas aux données affichées (e.g., la fonction "suivant", paramétrée à 10 devrait signifier que 10 lignes de l'écran vont disparaître du bas de l'écran et que 10 lignes précédentes vont apparaître en haut de l'écran).
Quand l'utilisateur peut être exposé à différents systèmes adoptant des concepts différents, toute référence à des fonctions de scrolling doit éviter des dénominations qui impliquent une orientation spatiale (e.g., dessus et dessous), mais plutôt utiliser de façon consistante des termes tels que avant et arrière (ou bien précédent et suivant) pour se référer aux mouvements au sein d'un ensemble de données affichées. Si ce sont des touches fonctions, elles doivent comporter des flèches plutôt que des termes.
Les changements de valeurs de données que l'utilisateur doit lire de façon précise doivent être affichés seulement dans une position fixe sur l'écran, et pas plus vite qu'une par seconde.
Quand l'écran est automatiquement rafraîchi, l'utilisateur doit pouvoir arrêter ce processus (stopper, figer) à tout moment, et examiner les données de façon plus délibérée. Dans certaines applications, il peut être utile de laisser l'utilisateur passer d'un écran à un autre, en avant ou en arrière pour examiner les données.
Quand un écran est en cours de rafraîchissement, un label approprié doit être ajouté afin de rappeler ce statut à l'utilisateur.
Quand un écran est rafraîchi en temps réel, l'utilisateur doit être averti si des changements significatifs (mais non affichés) sont détectés dans le traitement par le logiciel des données nouvelles. Par ailleurs, le retour de l'écran doit se faire en temps réel, à moins que l'utilisateur ne spécifie autre chose.
Quand des écrans standard de données sont utilisés pour des objectifs particuliers, l'utilisateur doit pouvoir supprimer temporairement l'affichage des données non nécessaires pour l'étape de la tâche dans laquelle il se trouve.
Quand c'est le cas, l'utilisateur doit pouvoir récupérer rapidement l'écran dans sa configuration d'origine. Dans certaines applications, cela peut être fait automatiquement, après expiration d'un délai déterminé, plutôt que de dépendre de la mémoire de l'utilisateur.
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